Texte Participant

L'Artefact

Alain Marty

Synopsis

Le thème est une boucle du temps.
Scène I
Un jeune archéologue arrive près d’un tumulus qu’il souhaite explorer, il a la désagréable surprise de constater qu’une jeune fille s’y trouve déjà.
Ses tentatives de séduction ont peu de résultats.
La jeune fille trouve l’artefact qui se trouve caché et pour faire le malin, le garçon le dépose sur sa tête.
Il fait semblant de partir et observe. Des aliens arrivent et s’emparent d’elle. Il la délivre. Prise de panique, elle s’empare d’une arme des aliens et les détruits tous avec un rayon de la mort, y compris le garçon.
Grondement et éclairs de lumière. Obscurité.
 Scène II
Le jeune archéologue arrive près du tumulus qu’il souhaite explorer. Il y découvre une jeune fille et il lui semble avoir déjà vécu cette scène.
En tenant compte de souvenirs résiduels, il modifie son comportement, arrive presque à séduire la jeune fille.
Se reproduit l’agression. Cette fois, il arrive à la convaincre qu’ils sont dans un boucle du temps. Elle ne le tue pas… mais c’est un alien qui les tue.
Grondement et éclairs de lumière. Obscurité.
Scène III
La boucle recommence. Cette fois, ils arrivent à mieux réaliser ce qui se passe. Quand les aliens arrivent, ils leur tendent un piège et les éliminent.
On entend une nouvelle arrivée d’aliens, mais cette fois ce sont les compatriotes de la jeune fille. Elle propose au garçon de partir avec elle.
Il accepte et la prend dans ses bras, elle pense avoir confiance en lui et lui montre que sous sa peau humaine se trouve une peau verte.
Grondement et éclairs de lumière. Obscurité.
Scène IV
La boucle recommence… avec juste le début où il découvre la jeune fille qui ne semble pas le reconnaître.
La boucle est infinie, quelles que soient les actions.
FIN
 
 

Biographie express

Alain Marty a suivi sa scolarité primaire à La Tremblade où il est né en 1943.
            Après une tentative dans l’enseignement, il s’oriente en 1967 vers l’informatique.
            Il gravit tous les échelons et pour termine sa carrière comme chef de projet dans la mise en place de la TVA en Polynésie française.
            Dès son passage à la retraite germe en lui l’idée d’une société nouvelle, différente de la société financière où nous vivons et où l’argent ne fait pas le bonheur.
Il l’écrit à travers un roman « À corps perdu » aux éditions de « La Safranière », publié à compte d’auteur.
            Suivront deux romans policiers, publiés par l’Éditeur Ex Aequo.
                        Le coût de la haine en 2015
                        L’archer du marais en 2019, il obtiendra le prix « Anne Bert » de Royan-Pontaillac en juin 2019.
            Il a publié de petits articles de thèmes divers dans le journal municipal « Croc’Notes » de la ville de Royan, ainsi que le scénario de « La Ganipote » pour un court métrage de cinéma.
            Amateur de nouvelles et de textes courts, il participe à des concours et des appels à textes. En 2015, 2eme prix « Marie de Buttlart » de La Saintonge Littéraire, pour sa nouvelle : « La chevelure de Bérénice ».
            Un de ses textes sur une jeune patrouille de scout est publié en 2020 dans le Fanzine « Guère Épais ».
            Dernièrement trois de ses textes ont été retenus par des maisons d’édition pour être publiés en recueils.
                        « Le volet roulant » chez « La Musardine » en 2019
                        « Le Diable du marais »
            et         « La Ganipote » à paraître chez Nutty Sheep en 2020.
            Il participe aux concours Le Bussy et Aristophane 2020.
            En ce moment, il propose aux éditeurs une série de romans de SF commencés deux ans auparavant.
 

Début de la pièce

Scène 1
Une jeune fille est accroupie sur la droite, elle examine attentivement une pierre, elle la gratte avec le pic de sa petite pioche, essayant de déchiffrer un texte qui pourrait être inscrit dessus. Sur le sol, une pelle est abandonnée.
De la gauche un jeune homme arrive, il a un sac à dos d’où dépasse un manche de pioche. Il s’attarde un instant pour examiner les fleurs rouges en se frottant le menton, puis il a un mouvement de surprise en découvrant la présence de la fille qui lui tourne le dos.
Le jeune homme (en aparté) : — Mince ! Pas de bol ! Moi qui croyais que je serais seul, c’est raté !
Il s’avance, la fille en entendant ses pas, tressaille, elle a un mouvement comme pour s’enfuir, puis se ravise en l’apercevant.
Le jeune homme : Bonjour mademoiselle.
La jeune fille       : Bonjour…
Elle se penche pour regarder la piochette qui dépasse du sac à dos du garçon, lui regarde la pelle sur le sol.
La jeune fille      : Êtes-vous venu pour les fouilles du tumulus ?
Le jeune homme : Oui… comme vous…
Il est hésitant, il s’approche des ouvertures du tumulus, revient sur ses pas, se frotte les mains… il ne sait pas quel comportement prendre, les mains dans les poches.
Le jeune homme : Je me nomme Quentin.
Il lui donne sa main tendue après l’avoir sortie de sa poche. Elle regarde sa main avec curiosité comme si elle pensait qu’il pourrait y avoir quelque chose à l’intérieur. Elle ne tend pas la sienne.
la jeune fille : Narumi.
Quentin        : Ah !.... Narumi ?
Décontenancé, Quentin remet sa main dans sa poche. Il s’éloigne d’elle en s’approchant de l’avant-scène. Narumi se replonge dans l’étude de son rocher.
Quentin (en aparté) : Sympathique, mais distante la jeune Narumi.
Il se retourne un instant pour la regarder, puis revient face à la salle.
Quentin (en aparté) : Elle ne veut pas me serrer la main, je sais que les Asiatiques ont la phobie des microbes, certains n’hésitent pas à visiter la France avec un masque sanitaire sur le nez.
Il se retourne une nouvelle fois pour contempler Narumi.
Quentin (en aparté) : Ce serait dommage, elle est vraiment très jolie.
Quentin revient sur ses pas, il passe près de Narumi pour l’examiner de plus près, mais dés qu’elle se redresse, il fait comme s’il passait mine de rien, les mains dans le dos, et s’approche de l’entrée du tumulus.
Puis il parle fort pour qu’elle l’entende :
Quentin: — Savez-vous qu’il date d’environ cinq cents ans avant Jésus-Christ ?
Elle se redresse un instant, comme il cesse de parler elle continue de gratter la roche.
Quentin : À l’intérieur, un artefact est caché, il est très ancien, il aurait près de quatre mille ans.
Narumi : Plus !
Quentin : Plus ?