Une auréole pour Greta
Synopsis
Dans le dernier quart du XXIe siècle, à la mort de l’activiste Greta Thunberg, des millions de personnes ont convergé vers Rome pour réclamer que la militante suédoise soit sanctifiée immédiatement.
Par une nuit d’orage violent, deux prélats se trouvent réunis au Vatican autour du pape Jean-Paul 3 pour discuter de cette demande, sous la pression d’une foule dont une partie s’est réfugiée dans la basilique Saint-Pierre et menace de devenir agressive si elle n’obtient pas satisfaction.
Le Pape s’interroge face à cette demande populaire dans la mesure où l’activiste suédoise n’était pas catholique, n’a jamais mis en avant de convictions religieuses et n’a pas accompli de vrai « miracle ».
Les deux conseillers du pape sont d’avis divergents. Le cardinal Giovanni (d’origine italienne) reste très critique et dans une logique catholique rigoriste, tandis que monseigneur Enrique, le chanoine de la basilique Saint-Pierre (originaire du Mozambique), serait prêt à reconnaître des mérites.
Le chanoine Enrique est également contraint de sortir plusieurs fois du bureau pour se rendre dans la basilique Saint-Pierre, où la foule devient de plus en plus pressante, obligeant les gardes suisses à sortir leurs épées laser.
Parallèlement, l’orage provoque une fuite au plafond du bureau du Pape, qui appelle sa servante Maria, âgée d’une quarantaine d’années. Celle-ci revient avec des seaux, accompagnée de sa fille Gretitta (diminutif de Greta) âgée de 15 ans.
Saisissant l’occasion, le pape et les prélats interrogent cette jeune fille très revendicative et militante, qui soutient la demande populaire.
Lorsque Maria et sa fille Gretitta se retirent, les prélats ne sont toutefois pas prêts à sanctifier Greta Thunberg. Ils envisagent de s’enfuir par des souterrains, mais se mettent finalement d’accord pour déclarer Greta Thunberg « bienheureuse », sans pour autant en faire une « sainte », en considérant que la foule se contentera de cette concession.
Ayant tout entendu derrière la porte, Gretitta revient dans le bureau du pape, en les menaçant de faire exploser une grenade à plasma s’ils ne répondent pas à la demande populaire.
S’ensuivent de nouvelles discussions entre la fillette et les religieux qui refusent de céder au chantage, puis avec sa mère qui les rejoint.
La décision s’avère difficile à prendre, sans compte le fait que Gretitta commence à avoir des crampes et a perdu la goupille de la grenade.